Il y a tout juste un an, tous les scénarios d'une tragédie humanitaire attendue étaient projetés, plongeant au passage les producteurs de volaille dans de graves difficultés économiques. Bizarrement, plus de crise aviaire, plus de risque de manger de volaille, plus de confinement de poulets, plus de nouvelles alarmantes. Les migrations naturelles des oiseaux ne sont plus observées.
Une question se pose, l'inquiétude , est-elle devenue également une marchandise, que les médias trouvaient plus prometteuse l'année dernière ? cette inquiétude aurait-elle perdue tout attrait à la veille des élections présidentielles ? Le risque a-t-il réellement existé ou a-t-on abusé inutilement de l'angoisse des individus.
Bref, nous passons d'une extrême à l'autre, sans toutefois en saisir les raisons objectives.