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12 décembre 2006 2 12 /12 /décembre /2006 21:43

Pour une promesse de 10 circonscriptions aux legislatives ; deux politiques totalement opposées sur quasiment tout le programme électoral de la gauche, s'est joué un ralliement dont l'incohérence flagrante est stupéfiante.

Il fallait écouter Jean Pierre CHEVENEMENT parler du parti Socialiste, lors de la présentation de son programme pour sa présentation aux élections présidentielles dont il disait qu'il irait jusqu'au bout coûte que coûte.

Il trouvait le programme du PS totalement ambigu, dépourvu de toute approche du problème de la mondialisation, passant sous silence l'anti-américanisme qu'il aurait voulu entendre, relevant que la politique sociale et économique était peu ambitieuse....

Puis tout à coup, virage à 360°, le parti Socialiste devient fréquentable, l'adhésion à la candidature de Ségolène ROYAL  est souscrite, et dans le mouvement d'une balançoire, J.P. CHEVENEMENT trouve la gomme d'un crayon de papier pour gommer toutes les incohérences qui l'opposaient il y a juste une semaine au Parti Socialiste.

Trouver une seule et simple bonne  logique à ce jeu de rôles, ce sera un exploit.

J'avais cru entendre, par la bouche de Ségolène ROYAL qu'une nouvelle ère était en marche, ce n'est pas plutôt un remake des pratiques du passé.

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12 décembre 2006 2 12 /12 /décembre /2006 21:22

Il y a tout juste un an, tous les scénarios d'une tragédie humanitaire attendue étaient projetés, plongeant au passage les producteurs de volaille dans de graves difficultés économiques. Bizarrement, plus de crise aviaire, plus de risque de manger de volaille, plus de confinement de poulets, plus de nouvelles alarmantes. Les migrations naturelles des oiseaux ne sont plus observées.

Une question se pose,  l'inquiétude , est-elle devenue également une marchandise, que les médias trouvaient plus  prometteuse l'année dernière ? cette inquiétude aurait-elle perdue tout attrait à la veille des élections présidentielles ? Le risque a-t-il réellement existé ou a-t-on abusé inutilement de l'angoisse des individus.

Bref, nous passons d'une extrême à l'autre, sans toutefois en saisir les raisons objectives.

 

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10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 19:05

Au sortir d'une grève politique qui exaspéra tous les utilisateurs des transports publics, j'apprends que la SNCF est en faillite virtuelle par l'impact du coût des retraites des cheminots.

Ceux-là même qui, par la tyranie des grèves, imposent une vision du management de l'entreprise façonnée selon leur propre convenance.

Quelles sont leurs revendications, hausse des salaires, conditions de travail, exigence d'embauche de plus d'un millier de cheminots, et pour finir appropriation d'un outil public comme s'il s'agissait d'une entreprise placée sur une orbite autonome.

Le problème, c'est que, année après année, la SNCF tend la main pour combler les déficits, celui de l'entretien du réseau ferré avait déjà été transféré à la société RFF créée tout spécialement pour soulager le déficit de la SNCF, celui des retraites va nécessiter un traitement financier approprié et tout cela financé, par qui ?

- les finances publiques !

Vivement que le courage politique prenne les choses en main, pour soustraire enfin la gestion dictatoriale de cette entreprise des mains des syndicats.

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17 octobre 2006 2 17 /10 /octobre /2006 15:40

Le premier débat des compétiteurs du Parti Socialiste, a révélé jusqu'à quel point, il pouvait être permis de tromper les électeurs, en leur faisant croire, que le pouvoir de l'Etat, pouvait façonner à sa guise, les lois élémentaires de l'Economie.

La Société que nous préparerait, Laurent FABIUS ou Ségolène ROYAL, nous plongerait dans une crise économique d'une extrême gravité.

 le SMIC à 1500 €, ainsi que la généralisation des 35 heures auront pour conséquence un alourdissement des charges sur des entreprises qui peinent déjà aujourd'hui à équilibrer leurs comptes. Elles disparaitraient dès la  mise en application de cette mesure.  

 Pour les autres, elles seraient obligées de répercuter les hausses de salaires et les charges correspondantes, sur le prix de production, ce qui renchériraient davantage les prix à la consommation, faisant perdre les hausses de salaire de toute valeur attractive.

La taxe sur les délocalisations est de nature à décourager toute entreprise industrielle à s’implanter en France, privant ainsi notre pays d’un potentiel d'offres d’emplois.

Je ne retiendrai que ces deux exemples pour constater que, ce qui est extraordinaire au Parti Socialiste, c’est la persévérance dans la démagogie.

 

 

 

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14 octobre 2006 6 14 /10 /octobre /2006 11:38

Une Candidate installée, une vision de politique étrangère clairement inexistante, une participation aux débats internes avec ses compétiteurs soumise à des règles personnelles, érigées spécialement,  une connaissance économique du monde des entreprises,  du commerce international et du fonctionnement des marchés très peu maîtrisé, sans parler des lacunes sur la politique étrangère et défense nationale ; Vous l'aurez reconnu, il s'agit de Ségolène ROYAL.

En écoutant Ségolène ROYAL répondre à la question de l'Adhésion de la Turquie à l'Europe, je ne pouvais m'empêcher d'imaginer  son attitude dans une crise majeure grave, nécessitant une décision courageuse et 'audacieuse, Un commandant de bord ne se range pas derrière les conseils des passagers pour soustraire son avion d'une catastrophe.

Il y a toujours un pilote qui prend seul les décisions, et il est donc démontré que ce ne sera pas le cas de Ségolène ROYAL.

L'investiture au poste de chef d'Etat nécessite une réelle compétence, une aptitude et une capacité effective à remplir la fonction, ne tombons pas dans la démagogie. Ce n'est pas le fait d'être une femme qui est en cause, c'est la dimension réelle du potientiel personnel. Il s'agit de l'avenir d'un pays en crise grave, nécessitant la mise en oeuvre de solutions spécifiques pour le tirer du gouffre.

Nous avons davantage besoin d'un excellent  savoir faire, plus que d'une personnalité emblématique.

 

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19 septembre 2006 2 19 /09 /septembre /2006 13:36

Pour bien comprendre l'impact économique de cette mesure sur la production industrielle, cette petite démonstration, permet d'appréhender avec clarté, le coût de cette mesure pour une entreprise.

Avant la loi, la durée légale du travail était de 39 heures.

Nombre de semaines travaillées sur une année : 52 auxquelles il convient de soustraire 5 semaines de vacances.

Nombre de semaines de travail effectif sur une année = 47

Ecart hebdomadaire consécutif à l'application de la loi sur les 35 heures :

39 - 35 = 4 heures

47 semaines x 4 heures = 188 heures

188 heures : 39 Heures = 4,8 semaines

Les 35 heures ont donc généré un congé de 4,8 semaines supplémentaires par an.

Ne soyons pas étonnés du constat du manque de compétitivité de notre tissu industriel, lorsque les autres pays s'engagent sur une démarche totalement inverse du rallongement du temps de travail hebdomadaire.

Cette mesure était censée, au dire de ceux qui l'avait initiée, procurer une baisse significative du chômage.

Mis à part, les créations d'emploi aidées, et imposées aux collectivités locales, l'impact des 35 heures n'a eu aucun effet pour diminuer le chômage.

Bien au contraire, les entreprises fragilisées par cette mesure, ont été détruites, et c'est ainsi que nous observons que des pans entiers de l'industrie spécialisée ont disparu. ( industries du meubles, de l'habillement, du textile, maroquinerie,....)

Quel gâchi pour la France.

S'en souvenir en 2007 !

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14 septembre 2006 4 14 /09 /septembre /2006 20:50

Justice sociale, laquelle ? celle des privilèges pemettant aux retraités qui partent à 50 ans de continuer à percevoir des revenus, à ce stade de leur vie active.

Revenus financés par qui ? par les autres salariés qui devront travailler encore plus.

Comble de la dernière loi sur les retraites, les salariés qui ont cotisé les 168  trimestres nécessaires, ne pourront partir que s'ils ont atteint l'âge de 60 ans, si non, il devront travailler encore  jusqu'à 60 ans et ceci, sans bonification des cotisations versées au delà des 168 trimestres.

Le combat  pour  l'uniformisation des systèmes de retraite, auquel sont hostiles les responsables syndicaux  est un véritable combat  pour une réelle justice sociale.

Ce ne sont pas les syndicats qui le défendent, ce sont de courageux acteurs politiques.

Cherchez l'erreur !

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28 août 2006 1 28 /08 /août /2006 20:19

 Ceux qui sont pour la régularisation s'opposent à ceux qui sont contre, et certains puisent leurs arguments dans une démagogie idéaliste, très éloignée des réalités sociales et économiques.

Partons du postulat que nous sommes tous pour la régularisation des immigrés.

Encore faut-il connaitre notre capacité à les intégrer socialement dans des conditions humaines et dignes.

Régulariser les immigrés pour leur offrir des vieux taudis et des conditions misérables, ne parait pas être la bonne solution.

Assumer leur intégration dans des conditions dignes, pose incontestablement le problème du coût économique de leur intégration.

Mais la France est déjà incapable d'assumer les dépenses sociales de sa population. Par une dette totalement irresponsable, la pompe à finances est de plus en plus sollicitée pour subvenir aux dépenses publiques.

Accentuer plus encore ces dépenses, relève de la pure démagogie.

N'est-il pas préférable de créer des partenariats économiques avec un transfert de connaissances et du savoir pour permettre aux populations en difficultés de connaître à leur tour, le progrès social, de développer leurs pays respectifs.

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28 juin 2006 3 28 /06 /juin /2006 22:51

Jamais aucun programme de la gauche n'a manqué de faire paraître la mariée plus belle qu'elle ne l'est.
Un programme de gauche c'est d'abord un catalogue d'avantages sociaux ponctuellement élaboré pour des promesses électorales sans financement budgétaire conduisant à un accroissement du déficit des finances publiques.
L'économie de la nation, c'est une évidence, est du point de vue de la comptabilité nationale, en cessation de paiement.
L'impôt sur le revenu ne suffit plus à lui seul à couvrir  les intérêts de la dette publique.

Ce constat accablant ne semble pas troubler outre mesure nos politiques, ni même à chercher à en diminuer l'importance.

Du point de vue héritage générationnel, c'est un crime de laisser ce passif à une jeunesse qui ne profitera même pas des mêmes conditions de vie que leurs aînés.


Or, faire des réformes sociales sans ressources financières disponibles, c'est d'une part, ponctionner d'avantage les classes moyennes par une fiscalité de plus en plus spoliatrice du fruit du travail, et d'autre part accroître plus encore, la dette de la nation.


Souvenons-nous, les 35 heures ont été en partie financés par une ponction de 20 Milliards de francs prélevés sur les recettes de l'Assurance Maladie.


Ce n'est pas un débat pour ou contre les avantages sociaux. Le véritable débat porte sur notre capacité effective à pouvoir d'abord continuer à financer des dépenses supérieures aux recettes fiscales et d'autre part accroître encore ces mêmes dépenses par de nouvelles lois sociales.

Le catalogue des réformes sociales ne  manque pas d'ambition, ainsi il explore de nouvelles idées comme  la dotation d'un revenu accordé au statut des étudiants ou encore la garantie des loyers impayés sans oublier la garantie d'un SMIC de 1500 Euros.

Pour justifier cette dernière promesse, la gauche se référe aux bénéfices enregistrés par les entreprises du CAC 40, comme si le tissu économique et industriel était exclusivement composé par les Grandes Entreprises côtées en bourse.

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28 juin 2006 3 28 /06 /juin /2006 22:48

Que constatons-nous, que la France s'enfonce de jour en jour, que les privilèges sont aprement défendus créant une injustice criante entre les Français.
Les Valeurs de notre République LIBERTE-EGALITE- FRATERNITE n'ont plus de sens.
Or dans ce désastre, il y a des responsabilités évidentes.
D'abord, je suis de ceux qui sont convaincus que dans la crise économique que nous connaissons, nous payons les erreurs de réformes structurelles que la gauche s'est abstenue de faire lorsqu'elle était au pouvoir.
Les 35 heures, l'inflation des lois sociales, le délire des avantages sociaux que nous étions incapables de financer.
Tant pis, ils creuseront chroniquement un déficit des finances publiques et nécessiteront une fiscalité excessive des classes moyennes, érodant continuellement leur pouvoir d'achat.
La distribution des différentes ressources sociales est perçue depuis comme un dû, sans obligation compensatrice, vidant le concept de la nécessité du travail, de toute sa substance.
Certes, il y a des situations sociales insupportables qui nécessiteront inconstestablement un accompagnement, pour permettre à ceux qui souffrent réellement d'avoir une vie digne et soustraite du besoin.
Le Paradoxe, c'est que beaucoup de familles vivant dans le désarroi ne profitent pas de ces aides, alors que beaucoup d'autres en ont fait une rente.
La droite au pouvoir a manqué de courage et d'audace pour réaliser les réformes indispensables pour sortir le pays du gouffre dans lequel il s'enfonce irrémédiablement.

Gouverner la France, c'est gouverner une grande Entreprise, c'est d'abord optimiser les dépenses à la hauteur des Recettes.
C'est peut être facile de disserter sur un clavier pour trouver les solutions, mais il y a des évidences consensuelles sur lesquelles il convient d'agir en toute priorité et cela quel que soit la gouvernance du pays.
Stopper la spirale d'une dette qui ne cesse de croître jour après jour.
Remettre à plat la fiscalité globale pour supprimer les privilèges de toute nature et asseoir la contribution fiscale de chaque citoyen à hauteur de ses revenus.
Reconsidérer tous les acquis sociaux au bénéfice des plus démunis et en exclure ceux qui percoivent des avantages indus.
Baisser la pression fiscale, pour accroître le pouvoir d'achat, et permettre la relance de la consommation, qui entraînnera une relance de l'économie.
Analyser autrement les dépenses de l'Assurance Maladie, dont le déficit a doublé en 10 ans, sans aucune variation démographique significative pouvant expliquer ce déficit. Alors que les cotisations n'ont cessé d'augmenter, les prestations de l'Assurance Maladie diminuent de plus en plus chaque année, rejetant un certain nombre de soins et de médicaments.
Il y a donc nécessairement un dysfonctionnement dans la gestion de l'Assurance Maladie, et les remèdes apportées depuis des années, en diminuant les prestations tout en augmentant les cotisations, paraissent aujourd'hui totalement inadaptées.
Il est donc urgent d'explorer d'autres solutions que de s'entêter sur des schémas reproduits depuis une vingtaine d'années pour un résultat de plus en plus insupportable.


Enfin, qui peut prétendre aujourd'hui que les Services de l'Etat et les Services Publics, apportent des réponses à la hauteur des besoins effectifs et légitimes des citoyens.


Tous ces chantiers réclament et attendent de profondes réformes nécessitant de l'audace et du courage pour passer par dessus ceux qui campent sur leurs acquis et leurs privilèges.

Que fera la gauche toujours attachée à une doctrine de pseudo progrès social, qui en fait, amplifiera le chaos économique en relevant encore davantage la fiscalité pour financer ses réformes sociales et accroîtera plus encore le déficit de la nation.
Conséquences, déjà observées, appauvrissement et nivellement des classes moyennes par le bas.
Une gouvernance de gauche, c'est une incapacité à doter les services de l'Etat, de moyens efficaces faute d'avoir entrepris les réformes nécessaires, et finalement, placer la France dans une situation de crise, pire que celle que nous connaissons.

Avec SARKOZY, il y a d'abord une évidence majeure, c'est la prise de conscience du déclin de la France. L'identification des défaillances et la volonté d'apporter les solutions constituent déjà une orientation positive pour s'en sortir.
Nicolas SARKOZY, sait qu'il est attendu sur l'impatience des Français à sortir de la Crise.
Il postule pour un Job dont il connait à l'avance les défis, les obstacles et les enjeux.
Jamais le choix d'une politique de sortie de crise n'aura été aussi clair.

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