Que constatons-nous, que la France s'enfonce de jour en jour, que les privilèges sont aprement défendus créant une injustice criante entre les Français.
Les Valeurs de notre République LIBERTE-EGALITE- FRATERNITE n'ont plus de sens.
Or dans ce désastre, il y a des responsabilités évidentes.
D'abord, je suis de ceux qui sont convaincus que dans la crise économique que nous connaissons, nous payons les erreurs de réformes structurelles que la gauche s'est abstenue de faire lorsqu'elle était au pouvoir.
Les 35 heures, l'inflation des lois sociales, le délire des avantages sociaux que nous étions incapables de financer.
Tant pis, ils creuseront chroniquement un déficit des finances publiques et nécessiteront une fiscalité excessive des classes moyennes, érodant continuellement leur pouvoir d'achat.
La distribution des différentes ressources sociales est perçue depuis comme un dû, sans obligation compensatrice, vidant le concept de la nécessité du travail, de toute sa substance.
Certes, il y a des situations sociales insupportables qui nécessiteront inconstestablement un accompagnement, pour permettre à ceux qui souffrent réellement d'avoir une vie digne et soustraite du besoin.
Le Paradoxe, c'est que beaucoup de familles vivant dans le désarroi ne profitent pas de ces aides, alors que beaucoup d'autres en ont fait une rente.
La droite au pouvoir a manqué de courage et d'audace pour réaliser les réformes indispensables pour sortir le pays du gouffre dans lequel il s'enfonce irrémédiablement.
Gouverner la France, c'est gouverner une grande Entreprise, c'est d'abord optimiser les dépenses à la hauteur des Recettes.
C'est peut être facile de disserter sur un clavier pour trouver les solutions, mais il y a des évidences consensuelles sur lesquelles il convient d'agir en toute priorité et cela quel que soit la gouvernance du pays.
Stopper la spirale d'une dette qui ne cesse de croître jour après jour.
Remettre à plat la fiscalité globale pour supprimer les privilèges de toute nature et asseoir la contribution fiscale de chaque citoyen à hauteur de ses revenus.
Reconsidérer tous les acquis sociaux au bénéfice des plus démunis et en exclure ceux qui percoivent des avantages indus.
Baisser la pression fiscale, pour accroître le pouvoir d'achat, et permettre la relance de la consommation, qui entraînnera une relance de l'économie.
Analyser autrement les dépenses de l'Assurance Maladie, dont le déficit a doublé en 10 ans, sans aucune variation démographique significative pouvant expliquer ce déficit. Alors que les cotisations n'ont cessé d'augmenter, les prestations de l'Assurance Maladie diminuent de plus en plus chaque année, rejetant un certain nombre de soins et de médicaments.
Il y a donc nécessairement un dysfonctionnement dans la gestion de l'Assurance Maladie, et les remèdes apportées depuis des années, en diminuant les prestations tout en augmentant les cotisations, paraissent aujourd'hui totalement inadaptées.
Il est donc urgent d'explorer d'autres solutions que de s'entêter sur des schémas reproduits depuis une vingtaine d'années pour un résultat de plus en plus insupportable.
Enfin, qui peut prétendre aujourd'hui que les Services de l'Etat et les Services Publics, apportent des réponses à la hauteur des besoins effectifs et légitimes des citoyens.
Tous ces chantiers réclament et attendent de profondes réformes nécessitant de l'audace et du courage pour passer par dessus ceux qui campent sur leurs acquis et leurs privilèges.
Que fera la gauche toujours attachée à une doctrine de pseudo progrès social, qui en fait, amplifiera le chaos économique en relevant encore davantage la fiscalité pour financer ses réformes sociales et accroîtera plus encore le déficit de la nation.
Conséquences, déjà observées, appauvrissement et nivellement des classes moyennes par le bas.
Une gouvernance de gauche, c'est une incapacité à doter les services de l'Etat, de moyens efficaces faute d'avoir entrepris les réformes nécessaires, et finalement, placer la France dans une situation de crise, pire que celle que nous connaissons.
Avec SARKOZY, il y a d'abord une évidence majeure, c'est la prise de conscience du déclin de la France. L'identification des défaillances et la volonté d'apporter les solutions constituent déjà une orientation positive pour s'en sortir.
Nicolas SARKOZY, sait qu'il est attendu sur l'impatience des Français à sortir de la Crise.
Il postule pour un Job dont il connait à l'avance les défis, les obstacles et les enjeux.
Jamais le choix d'une politique de sortie de crise n'aura été aussi clair.